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Les femmes en 2117 : quelle est leur place dans un monde dystopique ?

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    L'Auteur
  • 8 mars 2024
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 18 avr.

Jane Roselys

Une femme est égale à un homme en tout point, autant dans le bien que dans le mal. Je suis certaine que les femmes continueront de souffrir du joug du conservatisme et des valeurs ultra traditionnelles voulues par une majorité d’hommes (et également des femmes conditionnées dans ce but), afin de régir leur vie et se conduire comme des êtres inférieurs.

On leur promet monts et merveilles, qu’elles seront heureuses de remplir leur rôle de matrice pour sauvegarder un modèle économique dépassé, basé sur le nombre et non plus sur la qualité de la vie et des idées qui émergent des nouvelles générations.


La domination morale et physique n’est en aucun cas désirable. Les femmes, en 2116, ont majoritairement perdu leur liberté de conscience et de choix sur leur propre corps. Elles sont revenues au statut premier de leur sexe, devenir des mères capables de se reproduire, tout en assouvissant les désirs des hommes sans froisser le fin voile qui sépare la morale du fantasme.


Je ne déteste pas les hommes. Ils sont utiles, à leur façon. J'ai rencontré des êtres d'exception, comme je le suis. Mais certains hommes ont peur de perdre leur ascendant vis-à-vis des femmes qu’ils considèrent comme faibles. Les pauvres, ce sont eux qui le sont, car ils ont peur que les femmes les surpassent dans de nombreux domaines.


Comme je le disais en propos liminaire, les femmes et les hommes sont capables de tout. Les lois peuvent être modifiées, les États, les gouvernements, les pays, sont éphémères et peuvent disparaître aussi vite qu’ils sont apparus par de multiples facteurs. Ainsi, les femmes seront toujours dans la crainte de perdre leur droit à disposer d’elles-mêmes. Pire encore, la liberté est malheureusement en danger au nom de l’ordre et de la sécurité.


En tant que variantes, nous n’avons plus aucun droit. Le congrès de la Fédération Unie a fait voter une loi pour retirer les enfants à leurs parents variants et stériliser les femmes pour éviter qu’elles ne se reproduisent (Tome 1 : la BMRA, chapitre 14 "Doutes").


En sept-cents ans, je n’ai jamais vu un tel virage en arrière sur les droits des femmes et des hommes depuis que la dangereuse BMRA s’est étendue dans la sphère politique. La guerre, le séparatisme, les courants de pensées philosophiques et religieux qui préconisent moins de liberté sont coupables.


L’éducation, la connaissance, la réflexion et la capacité à s’émanciper resteront toujours la voie de la sagesse. Gardez foi en vous-même.


Jane Roselys

Le 8 mars 2117.





 
 
 

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